Compte à rebours! (Genre…)

Alors ça y est? Est-ce que j’en suis à faire un décompte des pages avant de finir ma prochaine bande dessinée (qui n’a pas encore de nom officiel)?

Je crois bien que oui!

Si tout se passe bien, ce livre verra le jour à l’automne 2024. Dans un an…

Mais je vais être occupée d’ici là… Afin que le livre soit publié à temps, il faudra donc que tout soit terminé avant l’été 2024, ce qui me laisse moins de six mois. C’est pas grand chose, pis ça va passer en un claquement de doigt.

Lorsque je travaillais sur La brume, j’avais commencé au même stade à faire un décompte des pages à compléter. Je ne peux pas vraiment le faire avant, parce que le travail est alors beaucoup plus sinueux et peut difficilement se résumer avec des chiffres et des quantités.

Je me souviens très bien que de faire cet exercice de visualiser le travail en faisant des graphiques tout en partageant mes avancements, ça me motivait. Parce que faire un livre, c’est vraiment comme un marathon, pis c’est dans les derniers kilomètres qu’on a besoin d’encouragements. Et puis même si je suis un animal solitaire, j’aime sortir mon nez de ma tanière. Montrer que j’existe encore pis que mon corps a pas fondu pour ne faire qu’un avec ma table de travail, tsé.

Bref, tous les « Bravos ! » pis les « Envouèye lâche pas ! » sont très appréciés à partir de maintenant!

Une grosse bande verticale qui va culminer jusqu’à 350 pages colorisées. Je dis «colorisées» et pas «finales» parce que je vais faire les phylactères (les bulles) qu’une fois toutes les pages faites.

Fait que… je vais partager mes avancements avec ce « beau » graphique (yé vraiment laitte, je vais l’améliorer pour la prochaine fois!) pendant les prochains mois, en plus d’en dévoiler un peu à chaque fois sur mes méthodes de travail, mes angoisses, tout ça… Que du plaisir en perspective…

Pour mieux comprendre les différents stades d’avancement d’une page, j’ai capturé ces images dans mes fichiers de travail.

  1. Une page pas pentoute commencée, ça ressemble à ça. C’est beau, hein? Je me sers beaucoup de InDesign au début et à la fin du processus. C’est le meilleur outil que j’ai pour visualiser toutes les pages rapidement. On voit ici la grille que je me suis créée pour définir mes cases et mes marges.

2. Une page sketchée. Tout est là, il reste juste à retracer avec des lignes plus définies et maîtrisées. Je mets parfois un peu de niveau de gris pour vérifier mes ombres et l’allure que ça va avoir, si ça va être équilibré et harmonieux. Et puis les phylactères sont en ce moment du texte intégré dans InDesign. Comme ça je peux le changer rapidement s’il le faut. Je fais les phylactères qu’à la toute fin, quand tout est A-One!

3. Ça, c’est une planche encrée. Il n’y a que les traits noirs. Les niveaux de gris viennent ensuite.

4. Ça c’est une planche considérée achevée. Elle est encrée et colorisée.




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